Nous sommes donc 12 sur 7 motos (+ une voiture d’assistance), à descendre vers le Quercy dont nous sillonnerons les petites routes avant de poursuivre vers l’ Ariège et le Pays Cathare.






Jour 1 : En route
Dès 8h dimanche matin, rdv café/croissants partagés avec les membres du groupe « Nord » à La Passerelle Sain Bel…

Bon allez, on y va! Direction Brioude pour notre groupe.




Pause à Aurillac, capitale du…..Parapluie. Ouf, on en a pas besoin.



Arrivée au gîte du Quié à Aynac.




Jour 2 : Viron à l’est d’Aynac


7h15… les plus matinaux, et les plus courageux, vont découvrir à pieds les environs, dérangeant escargots et lièvres dans leurs festins ( aucune photo des garennes, ils courent plus vite que moi !)
Après un solide p’tit déj, Théo nous concocte un itinéraire sympa pour l’après midi : Aynac, Leyme, St Céré, Latouille-Lentillac, Latronquière, Quezac, Maurs, Prendeignes, Lacapelle-Marival, Aynac.






Mais avant, c’est apéro.
Bonne nuit tout le monde, rdv demain pour de nouvelles aventures.
Jour 3 : Vallée du Lot

7h du mat’ : la piscine à la fraîche, 22°




9h, nous partons vers la vallée du Lot. Dans un ciel dégagé, le soleil est au rendez vous. L’esprit léger, nos 7 équipages guidés par Jean Paul et Tom-Tom s’élancent sur une route qui n’est qu’une succession de virages !
La région est très vallonnée, boisée de chênes, châtaigniers et noyers en majorité.

Ce château de Lacapelle, construit entre le XIII ème et le XVII ème siècle et classé au titre des Monuments Historiques en 1939, était la résidence de la grande famille des Cardaillac. Aujourd’hui, il abrite la salle du Conseil Municipal et la salle des Mariage



Nous continuons notre route sur les causses jusqu’à découvrir, à la sortie d’un virage, un village tout droit sorti du Moyen-Âge : Saint Cirq Lapopie

Saint Cirq Lapopie, qui avait autrefois une vie batelière florissante, compte 13 monuments historiques. Aujourd’hui, elle accueille de nombreux artistes du mouvement surréaliste : peintres, poètes, écrivains… André Breton l’avait choisie pour y vivre.







Comment résister à l’envie de grimper sur le gros rocher, la « popa » en forme de mamelon, qui a donné son nom au village ?
De là haut, on a une jolie vue sur le village, le Lot et sa vallée.


Pique nique sur la rive du Lot, 2ème plus longue rivière de France après la Marne







Après un bon p’tit café, la croisière sur le Lot…

Le chemin de halage, creusé dans la falaise de calcaire en 1845 pour tirer les gabarres, est fréquenté aujourd’hui par les promeneurs et les pèlerins de St Jacques de Compostelle.
Hormis quelques endroits, le Lot est peu profond, 1m50 environ, d’où l’utilisation de bateaux à fond plat pour le transport des marchandises (vin de Cahors, prunes séchées et plus particulièrement les petits robinets sculptés en bois pour les tonneaux de vin).

La fresque de 58m2 sculptée par Daniel Monnier ; commencée il y a 30 ans puis délaissée, il vient enfin de la terminer (de nuit afin de ne pas être dérangé par les promeneurs !)

Sur le parcours, on passe une écluse pour naviguer dans un canal afin d’éviter les « chaussées » de la rivière. Et on se laisse charmer par le calme des lieux, le chant des oiseaux, les reflets des falaises sur l’eau et toute la verdure environnante ! Plaisir de se laisser glisser au fil de l’eau au son de la voix chantante et des plaisanteries de notre sympathique guide !











La température grimpe, vite une bonne bière et on rentre !
Histoire de bien terminer la journée, on va déguster les aubergines farcies et les patates grenailles cuisinées par notre traiteur Martine.
Jour 4 : Padirac et Autoire
Peu de kilomètres prévus aujourd’hui mais très bonne journée en perspective.
Pourtant ce matin nous sommes au bord du gouffre !



Le puit de Padirac 75m de profondeur, 35m de diamètre











Des fleurs de marbre, des lotus de calcaire, des mousses cristallisées.
Le calcaire est soluble sous l’action des eaux de surface, c’est leur acidité qui le ronge.




Et puis il a bien fallu remonter vers le soleil, les estomacs crient famine !


Pour se remettre de l’obscurité et de l’humidité des galeries souterraines, rien de tel qu’une immersion dans la verdure de la vallée d’Autoire. En route pour la cascade et le haut du cirque.














Ensuite, comme on a bien soif, on file au village !










Sur le chemin du retour, la forteresse médiévale des Tours Saint Laurent classée Monument Historique



Suivie du festin mitonné par chef Didier et son commis Eric




Jour 5 : Rocamadour
Nous on prend des forces dès le petit matin !!!








L’estomac bien calé, on enfourche les motos direction Rocamadour, Jean-Claude à préparé l’itinéraire.


Une tradition raconte qu’un ermite, Saint Amadour, aurait passé de nombreuses années en cet endroit qu’on appelait le Val Ténébreux et qui aurait alors changé de nom…


La cité médiévale, campée sur une falaise, domine le canyon de l’Alzou.


Dès l’an mille, on vient dans ce lieu prier la Vierge Marie.
Une basique et de nombreuses chapelles y sont édifiées : Ste Anne. St Blaise, St Jean-Baptiste, St Michel, la chapelle St Louis maintenant appelée chapelle de l’Ovalie…



Motos parquées au-dessus de la ville, nous y descendons par la Chemin de Croix.
.




Pas mal comme devise pour nous motards !




Après s’être désaltérés, direction Figeac, ville natale de Jean-François Champollion.

Pendant que les uns reprennent des forces au bistrot, les autres se baladent


Musée Champollion – Les écritures du Monde


En résumé : grand soleil donc on a un peu mouillé les blousons (de transpiration) mais super virée.
Et je ne vous cause pas de la soirée !!!

Jour 6 : Comme on veut : St Céré, Cahors…
Ce matin cool ! On fait ce qu’on veut ! JP, Bernadette, Evelyne et Éric partent vers Cahors ;
Les autres décident d’aller visiter St Céré, un village médiéval situé à une quinzaine de km de notre gîte.



Plusieurs personnages célèbres ont établi résidence à St Céré dont Pierre Benoît de l’ Académie
Française entre autre. Il s’est inspiré des alentours du village pour écrire l’Atlantide.






On a pris le temps de vivre, on a bien traîné les magasins, enfin ceux qui étaient ouverts, pour le plus grand plaisir
des commerçants !


plein Quercy !!!

Nous, on a essayé, sans y parvenir, de finir le cassoulet et les spaghetti bolognaise… dur dur quand il fait du chaud…
et que la sieste n’est pas au programme !
Il va falloir se dépenser, brûler des calories car chef Didier et sa moitié nous promettent un barbecue + petits légumes
mémorable pour ce soir. Alors avec Jean-Claude, Michelle, Bernard, Patou, François et moi, on opte pour une visite de Cahors l’après-midi. Il y a bien comme une idée de dégustation qui flotte dans l’air…

C’est rigolo le hasard. En chemin on croise l’équipe Cahors du matin sur un rond point !





Le pont Valentré… son nom viendrait de la transposition de l’occitan » pont de Balandras » en
ancien français. On l’appelle aussi le Pont du Diable (celui-ci est gravé dans la pierre de la 2ème tour)


Ce majestueux pont fortifié, dont la construction à duré près de 70 ans au XIVème siècle, est un exemple de l’architecture de défense du Moyen Age. Il a été imaginé pour servir de forteresse contre les envahisseurs du Sud.


Ce pont est classé au titre des
Monuments Historiques et inscrit
sur la liste du Patrimoine Mondial
de l’UNESCO dans le cadre des

chemins de Saint Jacques de Compostelle.
La cathédrale St Étienne est l’un des plus vastes édifices français à coupole sur pendentif.





Et bien sûr, on a craqué pour le vin local.


Journée bien remplie, 170km au compteur.
Et barbecue à la hauteur !
Jour 7 : Sarlat-la-Canéda
70 km à rouler au milieu des champs de coquelicots et l’odeur des foins jusqu’à Sarlat via Rocamadour et Souillac.
On longe la Dordogne. C’est samedi, beaucoup de circulation.
Le soleil monte et promet d’être chaud.
Tiens, en parlant distance, hier on a passé le cap des 1000 km effectués depuis le départ !
À Sarlat le samedi c’est jour de marché, on prend un bain de foule et on traîne dans les ruelles plus calmes.













La maison de La Boétie



L’église Saint Sacerdos



Le tour des stands et des boutiques, ça creuse !






Après ce festin, évidemment :

31° on ferait bien tous la sieste ! On reprend le chemin du bercail par la route de la noix en longeant
la Dordogne et les châteaux avec un détour par Domme.






La vallée de la Dordogne depuis la bastide de Domme



Très très chaud ce jour ! On a trempé tout tout tout, petit linge, blousons et gants ! On était bien cassés aussi ! Piscine bienvenue. Ouf !
Maintenant dodo, demain on remballe, on range et destination Tabre en Ariège.
Jour 8 : Direction Tabre 09 via Cordes-sur-Ciel
Branle-bas de combat, on lève le camp ! Fait déjà chaud à 8h !




Rappelés par le travail, le coeur lourd, les GG nous quittent… (courage et bonne semaine les amis ! RDV dimanche à Anduze)

À notre tour de quitter les lieux, mais pour la direction opposée

C’est parti pour 270km vers les Pyrénées. Le soleil est déjà chaud.
Nadette laisse les motards vivre leur vie et prend la route avec un véhicule chargé à bloc. Le surplus des bagages moto mais pas que ! Juste quelques cartons de Cahors !
Pause café à Villefranche de Rouergue


On se retrouve vers 12h30 à Cordes-sur-Ciel pour manger. Encore une fois, Nadette arrive pratiquement en même temps que les motards.
Evelyne et Éric se décident pour un resto en tête à tête et nous on choisi un petit parc juste sous le village d’où l’on a une jolie vue sur les collines.





Allez, courage ! Balade digestive dans le village; ça grimpe, tant en altitude qu’en température !

















18h, on approche du but de notre transhumance… Les montagnes se profilent à l’horizon et j’aperçois encore un
peu de neige sur certaines.
À Tabre, petit village situé au sud Mirepoix, c’est un bouillon qui nous attend.


Là encore nos hôtes sont charmants. Depuis la piscine les effluves de la paëla que Brigitte, la patronne, nous cuisine nous mettent l’eau à la bouche

Notre virée moto est en train de se transformer en véritable roadtrip gastronomique !




Demain, la suite de nos aventures, mais avant repos.
Jour 9 : Mirepoix


Ici aussi : calme, verdure et chants d’oiseaux.



Les environs au lever du jour.
Le lundi c’est jour de marché à Mirepoix et on décide d’aller y trainer un peu.

Faciles à garer nos deux roues !
Au centre de la bastide de Mirepoix, les stands sont installés tout autour de la place des Couverts et dans les rues adjacentes. C’est un grand marché
Il est très animé, il y a beaucoup de monde pour un lundi. De jeunes musiciens au look hippie, installés ça et là, jouent et chantent (très bien d’ailleurs) en faisant la manche. Ambiance festive.
On en oublierait presque la covid si on n’était pas obligés de porter le masque ! Et par cette chaleur, c’est pénible !
Oh, un bel étal de couteaux ! T’as vu ça, Francis ? Photo rien que pour toi ! Et un peu plus loin, le rémouleur. Logique !
C’est une précieuse lame que présente Bernadette bis ; regardez la bien… mais chut, c’est un cadeau de fête des Pères pour Jean Paul !




On apprécie l’animation retrouvée mais les barnums et la foule ne nous permettent ni d’avoir une vue d’ensemble de la place ni d’apprécier les galeries couverts en bois… On reviendra plus tard.



On trouve un peu de fraîcheur dans l’ancienne cathédrale St Maurice de style gothique méridional, classée Monument Historique.
Elle se caractérise par une nef unique large de 22m ce qui la place au 2ème rang européen des églises à nef unique.



Après sieste et piscine, on a envie de retourner à Mirepoix. Eric et Evelyne, qui souffre de son poignet opéré, restent au gîte avec Jean Paul et Bernadette pour se reposer encore.
Le ciel est devenu menaçant, c’est tout noir sur les montagnes. Nadette emmène Michelle et Patricia en voiture, J.Claude, Bernard et François à moto direction : Mirepoix













La maison des Consuls, la plus grande et la plus imposante maison de la ville.
C’est la seule qui présente un décor sculpté composé de plus de cent têtes et personnage caractéristiques de l’imagerie médiévale.





Sur le chemin du retour, les filles font deux haltes : une pour admirer le clocher à peigne de l’église St André de La Bastide-de- Bousignac (XIIIè siècle)…


Et une autre parce qu’intriguées par ces fleurs bleues qui poussent en masse sur le bord de la route.
Elles ne savent pas ce qui les attend !

Et derrière…
(Tu vas te régaler Christine !)




Ce jardin est merveilleux.
Son sympathique créateur, Louis Gatti, vient au devant de nous et nous fait partager sa passion.
Seul, il a installé des milliers de plantes et d’essences d’arbres mettant en place un décor coloré, harmonieux et féerique.
Il en laisse l’accès libre à tous les amateurs.
Son jardin est régulièrement cité dans les revues horticoles ; Nadette l’a trouvé sur Internet.
On passe un excellent moment !










Du coup, elles ont loupé l’apéro mais aucune importance, elles sont ravies de cette rencontre.
tout le monde va bien dormir avec des belles images plein la tête !
Tiens, il pleut. Espérons que le ciel sera avec nous demain car on a prévu de décoller de bonne heure pour une grande virée.
Jour 10 : Virée en montagne
Temps clair et ensoleillé, idéal pour une balade matinale ; Patou et BB s’y risquent et se font un copain

Le p’tit déj servi par Brigitte et son mari nous met d’attaque pour aller taquiner quelques cols.

On grimpe au milieu des sapins, il fait bon rouler au frais.
Au col de la Chioula, on a une très belle vue sur la chaîne de montagnes où il y a encore un peu de neige.
Pause café à Ax-les-Thermes, dont les eaux sont réputées pour leurs vertus antalgiques et décongestionnantes.



On file vers le col de Puymorens dans le but d’y pique-niquer. On monte au milieu des sapins et la température chute jusqu’à 12°. Le ciel devient de plus en plus noir, on doit s’équiper.

La pluie est sur nous mais finalement c’est supportable. Le col, 1.915m est tristounet : quelques bâtiments gris et un hôtel à la toiture brûlée.
On descend le long de la rivière Carol en enchaînant les lacets et le soleil revient timidement quand on découvre au détour de la route les ruines du château médiéval de Carol. Bel endroit pour manger et sécher les combi pluie






Les dernières bouchées avalées, il faut bouger car un orage nous rattrape.
On va jusqu’à Llivia, une enclave espagnole en pleine Cerdagne, pour faire le plein et, sur place, on constate que le prix du carburant est pratiquement le même qu’en France !
Sur la route qui mène à la station de Font Romeu, on aperçoit le four solaire d’Odeillo (le plus grand du monde)

À cette époque tout est fermé à Font Romeu, la célèbre station a l’air abandonnée. Pas de café aujourd’hui !
À la sortie de la ville, une seconde fois on remet les combis illico presto, ça mouille mais pas le temps d’avoir froid.
La route qui longe la rivière l’Aude est mauvaise, très encaissée, très sombre voire un peu sinistre sous l’orage.
De rares maisons, inhabitées et plutôt délabrées, des barrages, des centrales électriques… des travaux nous bloquent 20mn dans cette gorge entre rochers sains et rivière, ça fait une petite pause.
On retrouve plus d’espace et de lumière après la Gorge de St George et le village d’ Axat où, joie, il y a des bars ouverts. On peut y boire un coup.



Sortis des gorges, nos pilotes mettent les gaz pour « le débourrage des bielles » dit Jean-Paul
Voilà une journée passée à jouer à cache-cache avec les nuages dans les cols sur 253km et avec des écarts de température de 15°
Un peu groggy, on est contents de rentrer au bercail.
Jour 11 : Foix
Retour sur l’étape d’hier parce que, en pleine chaleur estivale, les gorges de l’Aude doivent être un havre rafraîchissant.
La rivière a creusé la roche par endroit créant des bassins ; elle n’est pas large mais c’est idéal pour la pêche et le canyoning.
Cette route nous on ne la pas vue sous son meilleur jour, d’autant plus que Bernard a bien failli éjecter Patou du CBR tant la chaussée était déformée ! Elle a décollé, heureusement elle s’est accrochée
Jour de chance et beau souvenir pour Patou Nadette et François : en roulant, on a vu un magnifique grand cerf dans un pré à moins de 100m d’un rond point !
Ce matin, 30km de route viroleuse derrière nous, on entre dans Foix.



Balade dans la ville.






À midi super bon petit resto sur une place calme.





Et maintenant : La visite du château des comtes de Foix, dont le plus célèbre fut Gaston Fébus.








Les ateliers animés par des jeunes très sympas et plein d’humour, surtout la tailleuse de pierre. On a bien rigolé.



Le ciel est noir sur les montagnes en fin d’après-midi mais on ne prend pas une goutte d’eau.
On perd juste Evelyne et Éric un peu avant d’arriver ; ne nous voyant plus, ils prennent un autre chemin et arrivent avant nous au gîte !
Belle journée ! Il est grand temps de passer une bonne nuit !
Jour 12 : Carcassonne
Pour la balade matinale quotidienne, on est 6 aujourd’hui. Temps couvert et doux, on est bien.


Aujourd’hui : direction Carcassonne. 140km aller-retour pour un bon moment au coeur de la citadelle médiévale.
C’est la plaine avec la vigne omniprésente qui laisse juste ce qu’il faut de place aux tournesols et céréales.
On trouve à se garer sur une placette autorisée gratuitement aux 2 roues en face de la porte Narbonnaise. Yes !












Après toutes ces pierres, toutes ces marches, on a droit à un peu de réconfort !



Le temps menaçant nous pousse à rentrer.
Pour venir on a choisi le confort d’une grand route alors on repart par une petite bien viroleuse entre vignes et odorants genêts (l’avantage de la moto c’est qu’on profite des parfums).
On fait une boucle par Limoux car Eric veut passer dans une cave puis nous faire goûter un apéro spécial : le Cartagène.
Un peu après Limoux, rebelote combis pluie, c’est vraiment une grosse averse d’orage qui nous tombe dessus mais on n’est plus très loin du but.
Bonne journée encore ! L’apéro d’Eric est apprécié et la soirée se fini comme d’hab par un festin.
Jour 13 : 6 cols
Ce matin, suite à un problème de clou à l’arrière, notre groupe s’est scindé en 2 : un groupe de 9 et un groupe de 1 !

Nadette laisse partir ces copains pour une grande enroulade de 173km qui va leur faire franchir 6 cols, dont le plus élevé Le Port de Lers à 1517m.
Et Nadette va passer la moitié de la journée en réparation !
Direction Foix par Roquefixade, la route verte et les cols : de Marrous (arrêt café), des Jouels, de Peguère (pique-nique), de la Crouzette et longue descente vers Biert pour nouvelle pause café.
Puis direction Massat et le Port de Lers par une très jolie route de montagne avec cascade et troupeau de vaches.
Descente sur Tarascon sur Ariège où, par le plus grand des hasards ,(encore une fois !), je me trouve en même temps qu’eux.






































Après notre rencontre inopinée, mes copains s’en vont en reconnaissance au château de Montségur.



Tandis que moi, partie en balade à 14h30 pour ne pas perdre mon après-midi, je poursuis ma route vers le but que je me suis fixé.
Je roule jusqu’à Ax-les-Thermes et là, je remonte la vallée de Oriège, bien gonflé après les violents orages d’hier.
C’est à Orgeix que je les rencontre enfin.




Le cheval de Merens est une race française de petits chevaux de selle et de trait léger rustiques à la robe noire. Il est calme et docile. On le nomme encore parfois poney ariègeois.





Ils se sont laissé approcher et caresser très facilement ; en fait, ils ne pensaient qu’à manger.
Bon, ce soir, nous aussi on a bien savouré le cassoulet que Brigitte, notre hôtesse, à cuit pendant 8h !

Il faudra être en forme demain pour notre dernier jour en Ariège, donc dodo.
Jour 14 : Liberté
Jean Paul et Bernadette bis ont eu envie d’aller enrouler quelques cols pyrénéens. Ils ont effectué une belle boucle de 155km : Lavelanet, Freychenet, Bompas, le col de la Chioula, le col du Pradel, Niort de Sault, Espezel, Lescale, Ste Colombe sur Lhers, Tabre.









Pendant ce temps, Patricia, Bernard, François et moi partons à l’assaut du château de Montségur à pieds, abandonnant les motos au parking.








Au milieu des ruines, un guide nous explique le catharisme et l’histoire du château.
On l’écoute pendant une bonne heure et demie.
On apprend plein de choses, entre autre que le pic (1207m d’altitude) a été occupé bien avant les cathare, que Montségur signifie « mont sûr », que l’arête sur 800m était cernée de constructions comme à Carcassonne, que le lieu fut la capitale du catharisme, etc… Il nous fait vivre l’histoire avec une bonne dose d’humour et d’autodérision. Un passionné !

Pour redescendre au parking ça va tout seul
On fait un petit détour par la Fontaine de Fontestorbes



Encore un tour entre filles au jardin extraordinaire de Louis Gatti.

Jour 15 : Direction Ribaute-les-tavernes
Ce matin nos véhicules sont humides.

Dernier p’tit déj. Eric, qui a rdv avec son toubib demain, dit au-revoir à toutes ces bonnes choses.


Evelyne et Éric partent les premiers. En route, ils seront pris dans l’orage. Arrivés vers 13h chez eux, ils y trouveront mini tornade, déluge et inondations !







La pluie s’est arrêtée mais à Ribaute la soirée est tout de même bien arrosée.


C’est la dernière nuit ensemble pour les 12 du groupe « Quercy-Ariège »
Jour 16 : Et voilà, c’est fini.
Bye bye Evelyne et Éric, merci de nous avoir permis de prolonger un peu ces vacances en nous accueillant chez vous !


Tout le monde est bien rentré. Moteurs, pilotes et passagères vont prendre un peu de repos.
Merci à tous les photographes quoi ont transmis leurs clichés et plus particulièrement à Patou qui les prend en roulant
Je viens de refaire avec vous cette belle virée, j’ai passé une super moment.
Vivement les prochaines balades et merci à notre Président.
beau boulot, Président, respect
Merci François pour ce beau résumé. Pleins de souvenirs remontent à la surface. Vivement le prochain.
Quel plaisir de revoir ce super periple.
Hate de voir la viree du nord.
Felicitations a Francois pour ce job tres chronophage.
Super , super … magnifiques photos qui parlent d’elles-même.
Merci de nous avoir fait partager ces savoureux moments qui feront rêver plus d’un motard.
Et, bravo, l’organisation. A quand la nouvelle aventure? Bise motarde.
Merci Monique.
Nouvelle aventure au mois de Juin prochain.
A suivre….